Ourembaya album

Album 1

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Album 2

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Album 3

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Album 4

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Album 5

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AGIR ET ACCEPTER : QUESTION D’EQUILIBRE

Notre intuition nous permet d’anticiper les choses, mais il ne faut pas non plus baisser les bras et attendre qu’elles se fassent d’elles-mêmes.

Avec agir et accepter, nous pouvons créer ce que l’on veut.

Accepter la réalité ne signifie pas être d’accord avec ce qui est, mais c’est le valider : sans jugement sur soi et ni sur l’autre.

On ne peut transformer que ce qui est, on a pas d’autre choix que d’AGIR sur notre réalité.

Pour cela, prénons l’habitude de nous demander :

-->Que se passe-t-il en moi ?

-->Qu’est-ce qui m’empêche d’obtenir ce que je veux réellement ?

-->Qu’est-ce que cette situation peut m’apprendre sur moi ?

-->Qu’ai-je à modifier dans mon comportement ?

-->Que puis-je trouver de bénéfique dans ce qui m’arrive malgré tout ?

-->Si j’imagine que sous peu, tout est résolu.

Qu’est-ce que je ressent dans cette nouvelle situation ?

-->Quel premier acte puis-je poser pour la solutionner ?

-->Quand dois-je l’accomplir ? NB : La seule sécurité qui existe dans toute période de changement, voulu ou non est celle qu’on porte en soi.

Livre : Le guide de la personne heureuse.

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Du franc CFA à l’Eco : rupture ou continuité ? (Par Sékou Camara)

       Au moment où la CEDEAO poursuit lentement mais assurément sa marche vers sa monnaie unique « ECO », théoriquement prévue en 2020, pour booster son processus d’intégration économique, l’Accord inédit conclu entre Paris et les autorités de l’UEMOA de remplacer, à partir de juillet 2020, le franc CFA, en circulation depuis environ 74 ans, par la monnaie ECO vient relancer le débat tout-azimut. 

Du franc CFA à l’éco : rupture ou continuité ?

      Aussi vieux que l’institution régionale, le projet de monnaie unique de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suscite plus d’intérêt que jamais, surtout après l’annonce par le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron, en visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019, de l’adoption de la monnaie ECO par les 8 pays membres de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), en remplacement du franc CFA créé par la France en 1945.

      Cette annonce inédite intervient au moment où les dirigeants des 15 pays de la CEDEAO, y compris les 8 de l’UEMOA, avaient entériné le 29 juin dernier à Abuja, l’échéance de 2020 pour l’entrée en vigueur de l’union monétaire. Ils avaient par ailleurs retenu le même terme «ECO» pour le nom de la future monnaie unique, et adopté un régime de change flexible, par rapport à un panier de devises, assorti d’un cadre de politique monétaire axé sur le ciblage de l’inflation. Aussi, un statut fédéral de la future « Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCAO)» et le symbole « Ec » de la monnaie commune régionale, sur propositions du Comité ministériel sur le Programme de la monnaie unique, ont été approuvés par le 56e Sommet ordinaire de l’institution, réuni le 21 décembre 2019 à Abuja.

      Toutefois, la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO « exhorte les États membres à poursuivre les efforts visant le respect des critères de convergence » requis pour la mise en œuvre de la monnaie commune, et à en « faire le point lors de sa prochaine session [en juin 2020] ». Il convient de rappeler que ces critères comprennent 6 critères (4 de premier rang et 2 de second rang), à savoir : (i) un taux d’inflation (fin période) inférieur à 10% ou égal à 5%, (ii) les réserves brutes de change couvrant 3 ou 6 mois d’importations, (iii) un déficit budgétaire de l’État plafonné à 5% du PIB, (iv) un seuil de financement du déficit budgétaire de l’État par la Banque centrale, limité à 10% des recettes de l’année précédente, (v) la stabilité du taux de change autour de 10% du taux nominal de change, et (vi) une dette publique n’excédant pas 70% du PIB.

     En revanche, les présidents Ouattara et Macron ont déclaré, au cours d’une conférence de presse conjointe, être parvenus à un accord « historique », en rapport avec les autres chefs d’État de l’UEMOA, sur une réforme majeure de la Zone monétaire, de plus en plus critiquée par une partie de l’opinion publique africaine et étrangère. Les principaux termes de cet Accord se déclinent ci-après :

  • Le changement du nom du franc CFA à l’Eco, avec effet [à partir de juillet 2020] au sein des huit pays membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo);
  • L’arrêt de la centralisation de 50% des réserves de change au Trésor français et la fermeture du compte d’opération ; et
  • Le retrait des représentants de la France de tous les organes de gouvernance de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Est-ce que cet Accord signe-t-il la mort ou la mue du franc CFA? Autrement dit, incarne-t-il une rupture ou une continuité des arrangements financiers entre la France et les pays de l’UEMOA ?   

    Si cet Accord marque un pas préliminaire vers une autonomie monétaire des pays de l’UEMOA, il risque cependant de torpiller le programme de la monnaie unique de la CEDEAO. Car, les approches paraissent contradictoires voire dichotomiques. Alors que la CEDEAO préconise un taux de change flexible, adossé à un panier de devises, le nouvel Accord sur le franc CFA prévoit une parité fixe de l’Eco (version UEMOA) avec l’euro, en vue de garantir la même valeur monétaire qu’en l’état actuel. En conséquence, Paris gardera son rôle de garant financier en cas de crise. D’autant plus que le président Ouattara avait laissé entendre, lors d’une visite à Paris, qu’il ne voulait pas d’une « rupture brutale avec le Trésor français où se situent les réserves de la BCEAO ».

    Ces déclarations réconfortent certains pays membres de la CEDEAO, notamment ceux de la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) (Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Sierra Leone et Nigeria), dans leur position de réticences face à ce qu’ils considèrent de « transformations importantes en cours au niveau de la Zone monétaire l’UEMOA », en prélude au lancement effectif de la monnaie unique des 15 États membres de la CEDEAO.

    C’est pourquoi, le Nigeria, le géant économique et démographique d’Afrique et de la sous-région, avait martelé, par la voix de son président Muhammadu Buhari, qu’il « n’avait pas l’intention de se mettre derrière un autre pays par le canal de l’utilisation d’une monnaie sous tutelle », exigeant ainsi une déconnexion totale de la monnaie commune avec le trésor français.

    Par ailleurs, la Guinée, qui avait fait la « guinexit » de la Zone franc, par le choix d’une indépendance monétaire totale avec la création de sa propre monnaie le 1er mars 1960, adopte depuis lors une politique monétaire accommodante. Elle aura donc à bien réfléchir avant de rejoindre un arrangement monétaire peu révolutionnaire.

Outre les critères de convergence macroéconomique cités plus haut, il existe des préalables à remplir afin de créer une monnaie commune viable, dont entre autres:

  • la création des institutions de gestion et d’émission monétaires avec une définition claire de leurs statuts juridiques et institutionnels (banque centrale, institut d’émission etc.);
  • l’harmonisation ou la fusion des organisations et institutions d’intégration régionale, notamment entre la CEDEAO et l’UEMOA d’une part, l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO, agence spécialisée de la CEDEAO) l’Ins
  • titut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO, organe technique de la ZMAO) et la BCEAO d’autre part ;
  • la création de l’union monétaire par l’intensification du commerce intra-régional dans un espace douanier uniformisé;
  • la sensibilisation et la communication sur les différentes étapes à l’endroit des populations, notamment les entrepreneurs et les ménages, afin de les préparer à la transition.

À l’exception du Togo, aucun pays de la CEDEAO n’a, selon le rapport de convergence macroéconomique, respecté tous les critères, encore moins ces préalables n’ont été évoqués, dans la perspective de la future monnaie ECO. Ce qui sème aussi bien la confusion dans l’opinion publique qu’un certain scepticisme chez bon nombre d’économistes africains. En définitive, changer le nom du franc CFA, tout en maintenant les principaux arrangements financiers, ne donne-t-il pas raison à l’économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla qui dira que c’est une manière de faire « taire la critique envers la France et le franc CFA» ?

Sekou Camara, spécialiste des relations internationales et stratégiques. Ancien fonctionnaire détaché à l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO).  

La croix ou l’homme sur la croix

 
Je ne suis pas chrétien et je ne pense pas que ce que je constate ici a besoin de précision sur ma croyance en un Dieu.
 
En séjour dans un polyclinique en France, Rennes, dans le lit, j’avais en face de moi, un homme sur la croix.
 
J’ai longuement regardé l’homme et ça m’a fait pensé à l’histoire chrétienne et musulmane de Jésus (Issa, fils de Mariama en islam).
 
Mais en regardant plus profondément avec mon cerveau, j’ai lu les hommes et hommes qui ont subit ces souffrances à un moment donné de l’histoire de l’homme. Car toutes les 2 religions attestent qu’au moins une personne à été sur la croix, peut importe c’est qui pour moi.
 
Ma pensé vers cet homme, j’ai réalisé à quel point, l’homme est vulnérable et à quel point les hommes sont criminels.
 
Pire, j’ai pris peur car, les hommes vulnérables pour les uns sont des hommes coupables pour d’autres.
 
Et chaque groupe(vulnérable et coupable) pense détenir la vérité ; C’est comme 2 photos d’une montagne, l’une face Est et l’autre face Ouest ; Les descriptions de cette montagne par 2 personnes à travers ces 2 photos à une troisième personne sont des versions exactes bien que différente. Mais le troisième homme dira probablement qu’il y a au moins une version qui n’est pas exacte sauf s’il cherche le contexte, l’environnement ou tout simplement la carte de la montagne.
 
Pour revenir sur la photo que j’avais en face, j’ai pensé au christianisme, qui utilise ce symbole et je me suis dit que : “Les personnes qui ont fait ce choix ont probablement voulu envoyé un message à l’homme”.
Comme je suis persuadé que vous êtes aussi aboutis et critiques, je vous laisse terminer mon article.
 
J’ai promus à une personne d’écrire cet article et c’est fait.

La compréhension

 

La compréhension et l’amour ne sont pas deux choses distinctes, mais une seule et même chose.

Imaginez que votre fils se réveille un matin et s’aperçoive qu’il est déjà tard. Il décide de réveiller sa petite sœur, afin qu’elle ait le temps de prendre son petit déjeuner avant de se rendre à l’école.

Il se trouve qu’elle est de mauvaise humeur et qu’au lieu de dire : “Merci de m’avoir réveiller”, elle dise: “Taie-toi ! Laisse-moi tranquille !” et lui donne un coup. Il va probablement se fâcher , pensant : “Je l’ai gentiment réveillée.

Pourquoi donc m’a -t-elle frappé ?” Il aura peut-être envie de venir dans la cuisine vous en parler, ou même lui rendre son coup.

Mais alors il se souvient que sa sœur a beaucoup toussé pendant la nuit et il se dit qu'elle doit être malade.

Elle s'est peut-être comportée ainsi à cause de cela. A ce moment précis, il comprend et n'est pas fâché du tout.

Lorsque vous comprenez, vous ne pouvez plus vous fâcher.

Pour développer la compréhension, il faut vous exercer à regarder tous les êtres vivants avec les yeux de la compassion.

Comprenant, vous ne pouvez plus vous empêcher d'aimer et, aimant, vous agissez naturellement de manière à soulager la souffrance de l'autre.

Le N’ko n’est ni une religion, ni une secte (Par Nafadji Sory Condé)

Face au tollé que suscite dans l’opinion nationale et internationale, l’action du chroniqueur Nanfo Ismaël Diaby qui a fait la prière musulmane en n’ko à Kankan, le chercheur panafricain Nafadji Sory CONDE, écrivain et auteur N’ko revient dans cette tribune pour clarifier le rôle de l’alphabet N’ko.

Le N’ko est un système d’écriture élaboré par Solomana KANTÈ qui comprend 27 lettres afin de combler le déficit dans la transcription phonétique et phonologique des langues africaines. De nos jours, ce système de transcription des langues à ton à donner naissance à un mouvement culturel, littéraire et linguistique, un système thérapeutique, et scientifique africain.

Solomana Kanté (1922-1987), d’origine malienne, né à Kankan en Guinée, est un savant africain de langue mandingue ayant écrit 183 ouvrages en n’ko, le système d’écriture phonétique et phonologique qu’il a inventé en 1949 à Bingerville en Côte d’Ivoire, d’où le caractère transnational et transversal du N’ko. Ses 183 livres rédigés en 38 ans comportent 38 livres de théologique islamique y compris la traduction intégrale du saint coran et des hadiths , 48 livres d’histoire, 25 livres de sciences, des traités de philosophie, de Droit , de Médecine traditionnelle africaine, des ouvrages de langues, des manuels pédagogiques et didactiques. .. Le N’ko n’est pas une religion, mais un mouvement culturel, scientifique de valorisation des langues africaines dans toutes les sphères de la vie(administration, culte, éducation, communication, sciences… ) .

 

Des ouvrages d’ingénierie, de médecine moderne, de physique quantique et d’électronique sont disponibles aujourd’hui. Des traités de mathématiques supérieures, la programmation informatique sont en cours de développement en N’ko.

La bible est traduite en n’ko il y a plus de 20 ans par les évangélistes canadiens. Des ouvrages sur le fétichisme, la magie, les sciences occultes et la religion animiste des soma existent en n’ko. Donc, tout le monde n’est pas musulman en n’ko. Notre priorité n’est pas la religion, chacun est libre de pratiquer la religion comme il veut. Mais la religion déchaîne les passions.

Aujourd’hui, la traduction automatique N’ko avec 59 autres langues internationale chez Microsoft et Google, les travaux de l’encyclopédie Wikipedia n’ko et la numérisation du n’ko avec la mise à disposition des tablettes éducatives n’ko sont en cours. La création d’une filière éducative n’ko bilingue en langue nationale valorisant l’adaptation de la science à nos cultures sont nos objectifs prioritaires. Chacun apprend le n’ko en fonction de ses objectifs.

Le défi du n’ko est de faire triompher l’esprit critique chez les africains, développer leur autonomie intellectuelle et, à l’image de l’Asie, s’appuyer sur les langues africaines pour amorcer un vrai développement durable basé sur la maîtrise de la science, de la technique et de la technologie par les générations futures dans les langues africaines.

En conclusion, le N’ko dans son ensemble diversifié, ne pourrait être assimilé à un courant religieux, ni à une secte. Les structures du n’ko sont agréées et exercent légalement leurs activités en conformité avec la constitution et les lois en vigueur et participent aux efforts de développement dans les domaines de la santé communautaire et la lutte contre l’analphabétisme.

Nafadji Sory CONDE. Auteur de l’ouvrage Introduction au N’ko. Une alternative linguistique pour l’Afrique. Harmattan Guinée. Récipiendaire du Prix international Panafricain 2019.

Quelques Chiffres :

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